lundi 27 janvier 2014

Le secteur de l'éducation, le volet sanitaire, la pauvreté et le secteur agricole

Après une grosse journée de voyagement hier, je suis finalement arrivés vers 9:00 pm à Ouagadougou. Bien que fatigué, j'avais également faim. Mon Chauffeur Simon, qui m'attendait à l'aéroport m'a offert d'aller prendre une bouché avec Christine (une autre volontaire) au restaurant le Verdoyant. Nous y avons mangés une bonne pizza avec une grosse bière, question de se désaltérer, et par la suite, soit vers 12:15 am, nous nous sommes dirigés à mon hotel (le Ran Hotel), qui est mon lieu temporaire de résidence avant de me rendre à Yako. Bonne journée fatiguante.


Levé à 6:30, j'ai déjeuner à l'hotel avant que Simon vienne me chercher pour m'amener au bureau de la CECI à Ouagadoudou. Il s'agit du bureau chef  de l'organise en Afrique. J'avais une formation de planifié jusqu'à 15:00. Par la suite Simon nous a amenés à la banque convertir nos euro en CFA, puis à l'ambassade du Canada pour nous inscrire. On a terminé le tout par une visite chez Airtel, question de s'acheter une clé internet de 3G. Comme ce fût long pour la clé, nous sommes allés souper au restaurant «chez Simon» vers 19:30.

Lors de la formation, j'ai appris de belles choses que je partages avec vous ci-dessous, et que je continuerai de faire au cours des prochains jours.

L’éducation au Burkina
Les indicateurs sociaux sont en progrès mais demeurent encore faibles. Dans le domaine de l’éducation, le taux de scolarisation est l’un des plus faibles de la sous-région. Le tautx brut de scolarisation à l’école primaire (6 à 12 ans) en 2006 était de 52,7% (56,8% de garçons et 48,4% de filles). Ce taux est plus élevé en milieu urbain (96,1%) qu’en milieu rural (42,9%) quel que soit le sexe. Au niveau du secondaire, le taux brut de scolarisation est de 21%. Il est plus élevé chez les garçons (23,3%) que chez les filles (18,3%) d’une part et d’autre part, six fois supérieur en milieu urbain (57,8%) qu’en milieu rural (8,7%). Avec un taux brut de scolarisation de 2,6%, l’enseignement supérieur n’est guère meilleur. Cette situation est encore en défaveur des filles (1,8% contre 3,5% pour les garçons).



Sur le plan sanitaire
Sur le terrain, la situation sanitaire se caractérise par une morbidité et une mortalité très élevées imputables aux maladies infectieuses, parasitaires et à l’expansion de l’infection à VIH/SIDA. Dans ce domaine, plusieurs études montrent que les femmes sont plus vulnérables que les hommes à l’infection par le VIH. Par exemple le taux d’infection, chez les filles âgées de 13 à 24 ans, est de 5 à 8 fois supérieures à ceux des jeunes garçons de la même tranche d’âge.

La pauvreté
Malgré un contexte régional difficile et un environnement international caractérisé par la chute du cours du coton, une crise économique, financière et alimentaire, le Burkina a amorcé une évolution positive entre 1994 et 2004 avec une croissance annuelle moyenne de 5% par an (avec une pique en 2005 de 7,5%). Cependant, le pays demeure confronté à un certain nombre de défis majeurs, dont le principal est le niveau élevé de l’incidence de la pauvreté. Selon les données de l’Enquête Burkinabé sur les conditions de vie des ménages (EBCVM) réalisée de 2003, cette incidence est en hausse. En effet en 1998, 45,3% de la population vivaient en dessous du seuil absolu de pauvreté établi à 82 672 FCFA par adulte et par an. En canadien ceci est l'équivalent de $183. par an !!!  Ce taux est passé à 46,4% en 2003, soit un accroissement de 1,1% en 5ans.

Le secteur Agricole
Le secteur agricole occupe une place importante dans l’économie du Burkina Faso. Il emploie plus de 80% de la population active, génère 33% du PIB et représente 90% de la valeur totale des exportations. 

Dans la valeur ajoutée totale agricole, la part de la production végétale est de 60%, celle de l’élevage de 28% et celle de l’environnement de 12%. L’agriculture est tributaire de la pluviométrie et est largement dominée par de petites exploitations familiales de 3 à 6 personnes, avec en moyenne trois à cinq actifs agricoles. Les principales spéculations cultivées sont : les céréales (sorgho, mil, maïs, riz) qui occupent en moyenne 83% des superficies emblavées et constituent l’alimentation de base de la population ; les cultures de rente (coton, arachide, sucre, sésame, etc.) occupent 14% des superficies cultivées.

L’élevage occupe une place prépondérante sur les plans économique, social et environnemental. En effet, l’élevage qui représente 12% du PIB et 18,6% des recettes d’exportation est une source de revenu pour plus de 86 % de la population active et une forme de capitalisation pour la quasi-totalité des ménages ruraux.

Paul
A+

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After a long day of traveling yesterday , I finally arrived around 9:00 pm in Ouagadougou. Although tired, I was also hungry. My Chauffeur Simon, who was waiting for me at the airport brought me to eat with Christine ( another volunteer ) at the Verdoyant restaurant . We have eaten a good pizza with a big beer since we were thursty, and then left around 12:15 am , we headed to my hotel ( the Hotel Ran ), which is my temporary residence before to go to Yako . Good day tiring .

Up at 6:30 today , I had breakfast at the hotel before Simon pick me up to take me to the office of CECI in Ouagadougou . It is the head office of the organizing in Africa. I had training scheduled at 9:00, until 15:00 . After, Simon brought  us to the bank to convert our euro money into CFA, and then, we went to the Canadian Embassy to register. We ended with a visit to Airtel, to buy a 3G internet key . As it was long for the key, we went out to dinner " at Simon " onlt at 7:30 p.m. .

During training, I learned great things that i'm sharing with you below, and I will continue to do so over the next few days.

Education in Burkina
Social indicators are in progress but remained weak . In the field of education, the enrollment rate is one of the lowest in the sub-region . The gross enrollment rate in primary school ( 6-12 years) in 2006 was 52.7% (56.8 % boys and 48.4 % girls) . This rate is higher in urban areas ( 96.1%) than in rural areas (42.9%) regardless of gender. At the secondary level , the gross enrollment rate is 21% . It is higher among boys ( 23.3%) than girls (18.3%) on the one hand and on the other hand , six times higher in urban areas ( 57.8%) than in rural areas ( 8.7% ) . With a gross enrollment rate of 2.6% , higher education is not much better . This situation is even against girls (1.8% against 3.5% for boys) .



On the health front
On the ground, the health situation is characterized by a very high morbidity and mortality from infectious, parasitic diseases and the expansion of HIV / AIDS. In this area , several studies show that women are more vulnerable than men to HIV infection . For example, the infection rate among girls aged 13 to 24 years is 5 to 8 times higher than those of boys in the same age group.

Poverty
Despite a difficult regional context and an international environment characterized by falling cotton prices, economic, financial and food crisis , Burkina started a positive trend between 1994 and 2004 with an average annual growth of 5 % per year (with a picnic in 2005 of 7.5 %). However, the country still faces a number of major challenges, chief among which is the high incidence of poverty. According to data from the Survey of Burkina Faso on the living conditions of households ( EBCVM ) conducted in 2003, the incidence is rising. Indeed, in 1998, 45.3 % of the population living below the absolute poverty line at 82,672 FCFA per adult per year . In Canada this is the equivalent of $ 183. per year ! This rate increased to 46.4 % in 2003, an increase of 1.1% in 5 years .

Agricultural sector
The agricultural sector plays an important role in the economy of Burkina Faso . It employs more than 80% of the active population , generates 33% of GDP and 90 % of the total value of exports.

In total agricultural value added , the share of crop production is 60% , that of raising 28% and that of the environment by 12%. Agriculture is dependent on rainfall and is largely dominated by small family farms 3 to 6 people , with an average of three to five agricultural assets. The main cultivated speculations are: cereals (sorghum, millet , maize, rice ) occupy on average 83 % of the area planted and are the staple diet of the population; cash crops (cotton , peanuts, sugar , sesame, etc. . ) occupy 14 % of the cultivated area.

Livestock prominently on the economic, social and environmental . Indeed, livestock accounts for 12 % of GDP and 18.6% of export earnings is a source of income for over 86% of the workforce and a form of funding for almost all rural households.

Paul



1 commentaire:

  1. Glad you made it to Hotel Ran.
    Enjoy the ride to Yako
    Say "Hi" to Clementine and Simon
    Bonne courage mon ami.
    Dan

    RépondreEffacer

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