Jeudi
le 20 Février
Aujourd’hui, il
s’agit d’une journée de congé pour moi, mise à part le fait que je dois
compléter mon rapport de fin de mandat en avant-midi. J’en ai donc profité pour
avoir une bonne nuit de sommeil et me lever vers 8 :00.
En après –midi,
je suis allé me promener au grand marché de Ouaga, quelle expérience J ! D’abord, c’est immense et il y a
beaucoup de monde. Ils vendent à peu près de tout dans ce marché qui est en
plein air. Ce ne fût pas trop que le visage pâle s’est fait reconnaître.
Aussitôt vu, aussi vite approché J !
Je devais avoir
5-6 vendeurs autour de moi, et tous voulais me vendre quelques choses. Il était
donc difficile de se promener sans se faire achaler, si on peut dire ainsi.
Néanmoins, il y en a un qui me disait qu’il vendait du linge, et je lui ai dit
que je n’en avais pas besoin, et il m’a alors mentionné qu’il vendait aussi des
objets d’artisanat, ce à quoi j’étais intéressé. Il m’a demandé de le suivre et évidemment la
cohorte a également suivi. Rendu sur place, il me fait entrer dans une boutique
de linge ! Je lui dis donc, comme je lui avais dit, que je n’avais pas
besoin de linge, mais que si je l’avais suivi, c’est parce qu’il m’avait parlé
d’artisanat. Du même coup, on est sorti de sa boutique pour se rendre dans la
boutique d’artisanat. Là, j’ai pu regarder ce qu’il avait. À l’extérieure de la
boutique m’attendait cette cohorte de vendeur. J’ai donc vu des choses qui
m’intéressaient et j’ai demandé le prix. Ici, tout doit être négocié. Le prix
qu’il me donne au départ est beaucoup trop
cher, et je lui dis. Il me répond qu’il peut faire mieux à l’extérieur
du marché, Ce qu’il faut savoir ici, est que lorsqu’on achète à l’intérieur du
marché, ils ont une sorte de taxe à payer. Alors, s’il on sort de ce qui
délimite le marché, ils n’en ont pas.
Rendu à
l’extérieur, on a continué à négocier jusqu’à un prix que je considère juste.
J’ai donc fait mes achats et continué mon petit bonhomme de chemin, mais pas
seul J ! Et
non, j’avais toujours la cohorte de vendeur qui voulait me vendre leurs
produits. Il y en a qui me disait, «monsieur, j’ai été patient à vous attendre,
encouragez moi !» Et je leurs disaient, «je comprends que tu veux me
vendre de tes produits, mais j’en ai pas de besoin. Toi achèterais-tu quelque
chose dont tu n’as pas de besoin !». Et là je continuais à marcher.
Quelques-uns ont abdiqués, mais il y en avait un qui lui ne voulait rien
savoir. Il a marché à mes côtés sur une distance de près d’un kilomètre, soit
jusqu’à mon hôtel, où il ne pouvait pas entrer. Tout au long de cette marche,
il ne cherchait pas à me vendre de ses produits, mais sa tactique était plutôt
de devenir «chummy» avec moi. Rendu à l’hôtel, il m’a demandé, «aurais tu
quelque chose que tu pourrais me donner ? ». Je lui ai alors dit, regarde,
si tu veux, je peux te donner une paire de pantalon, mais à te regarder, ils
seront trop grand, et en plus, ils ne sont pas lavé ! Un large sourire a
illuminé son visage, et il m’a dit, «oh oui j’aimerais ça !». Je lui ai
dit, attend moi ici je vais revenir, le temps d’aller à ma chambre chercher les
pantalons et revenir. Lorsque je lui ai remis, il était tout sourire, m’a
remercié, et a quitté.
Pas toujours
facile, car ils auraient tous besoin d’un coup de main, mais malheureusement on
ne peut pas aider tout le monde. À mon retour à ma chambre, il était déjà près
de 17 :00. Je me suis donc reposé, avant l’aller souper à l’institut
français vers les 19 :00.
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