mardi 25 février 2014

Jeudi 20 février / Thursday Feb 20

Jeudi le 20 Février

Aujourd’hui, il s’agit d’une journée de congé pour moi, mise à part le fait que je dois compléter mon rapport de fin de mandat en avant-midi. J’en ai donc profité pour avoir une bonne nuit de sommeil et me lever vers 8 :00.

En après –midi, je suis allé me promener au grand marché de Ouaga, quelle expérience J ! D’abord, c’est immense et il y a beaucoup de monde. Ils vendent à peu près de tout dans ce marché qui est en plein air. Ce ne fût pas trop que le visage pâle s’est fait reconnaître. Aussitôt vu, aussi  vite approché J !

Je devais avoir 5-6 vendeurs autour de moi, et tous voulais me vendre quelques choses. Il était donc difficile de se promener sans se faire achaler, si on peut dire ainsi. Néanmoins, il y en a un qui me disait qu’il vendait du linge, et je lui ai dit que je n’en avais pas besoin, et il m’a alors mentionné qu’il vendait aussi des objets d’artisanat, ce à quoi j’étais intéressé.  Il m’a demandé de le suivre et évidemment la cohorte a également suivi. Rendu sur place, il me fait entrer dans une boutique de linge ! Je lui dis donc, comme je lui avais dit, que je n’avais pas besoin de linge, mais que si je l’avais suivi, c’est parce qu’il m’avait parlé d’artisanat. Du même coup, on est sorti de sa boutique pour se rendre dans la boutique d’artisanat. Là, j’ai pu regarder ce qu’il avait. À l’extérieure de la boutique m’attendait cette cohorte de vendeur. J’ai donc vu des choses qui m’intéressaient et j’ai demandé le prix. Ici, tout doit être négocié. Le prix qu’il me donne au départ est beaucoup trop  cher, et je lui dis. Il me répond qu’il peut faire mieux à l’extérieur du marché, Ce qu’il faut savoir ici, est que lorsqu’on achète à l’intérieur du marché, ils ont une sorte de taxe à payer. Alors, s’il on sort de ce qui délimite le marché, ils n’en ont pas.

Rendu à l’extérieur, on a continué à négocier jusqu’à un prix que je considère juste. J’ai donc fait mes achats et continué mon petit bonhomme de chemin, mais pas seul J ! Et non, j’avais toujours la cohorte de vendeur qui voulait me vendre leurs produits. Il y en a qui me disait, «monsieur, j’ai été patient à vous attendre, encouragez moi !» Et je leurs disaient, «je comprends que tu veux me vendre de tes produits, mais j’en ai pas de besoin. Toi achèterais-tu quelque chose dont tu n’as pas de besoin !». Et là je continuais à marcher. Quelques-uns ont abdiqués, mais il y en avait un qui lui ne voulait rien savoir. Il a marché à mes côtés sur une distance de près d’un kilomètre, soit jusqu’à mon hôtel, où il ne pouvait pas entrer. Tout au long de cette marche, il ne cherchait pas à me vendre de ses produits, mais sa tactique était plutôt de devenir «chummy» avec moi. Rendu à l’hôtel, il m’a demandé, «aurais tu quelque chose que tu pourrais me donner ? ». Je lui ai alors dit, regarde, si tu veux, je peux te donner une paire de pantalon, mais à te regarder, ils seront trop grand, et en plus, ils ne sont pas lavé ! Un large sourire a illuminé son visage, et il m’a dit, «oh oui j’aimerais ça !». Je lui ai dit, attend moi ici je vais revenir, le temps d’aller à ma chambre chercher les pantalons et revenir. Lorsque je lui ai remis, il était tout sourire, m’a remercié, et a quitté.


Pas toujours facile, car ils auraient tous besoin d’un coup de main, mais malheureusement on ne peut pas aider tout le monde. À mon retour à ma chambre, il était déjà près de 17 :00. Je me suis donc reposé, avant l’aller souper à l’institut français vers les 19 :00.

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